Qu’est-ce que le mouvement de l’existentialisme ?

L’homme est venu sur terre et tout au long de sa vie, il doit suivre un chemin déjà tracé. C’est ce qu’on appelle le  « destin ». Il vit juste pour accomplir une tache précise. Cette manière de pensée est caractéristique de la religion chrétienne. L’existentialisme est contre cette idée.

Qui sont les précurseurs et les développeurs de l’existentialisme ?

L’existentialisme est un courant philosophique qui a été inventé par des philosophes nommés Søren Kierkegaard et Friedrich Nietzsche au XXe siècle. Ce sont en effet ces derniers qui sont considérés comme les précurseurs de l’existentialisme bien qu’ils n’aient jamais utilisé le terme. De nombreux auteurs ont par la suite essayé de développer le sujet. On citera entre autre  Karl  Jaspers, Martin Buber, Léon Chestov. L’existentialisme s’est ensuite répandu dans le monde entier comme en Russie, en France et au Canada. L’étude des philosophes précurseurs de l’existentialisme se rapportait sur divers thèmes comme la peur, l’ennui, la liberté l’engagement et le néant. Ce n’est que bien après que Jean Paul Sartre lui a donné le nom d’existentialisme.

Les concepts de l’existentialisme

En général, l’existentialisme repose sur le fait que l’homme vient au monde sans buts précis et sans valeur.  Seuls ses actes le définissent. Le choix, l’engagement et l’angoisse et l’anxiété sont considérés comme les concepts fondamentaux du courant de l’existentialisme. L’homme devra faire un choix tout au long de sa vie. Il devra en effet choisir la vie qu’il veut entreprendre, le choix étant l’élément distinctif de l’humanité. Pour les existentialistes, l’homme se distingue des objets et des plantes par l’existence de ce choix. Comme  l’homme est libre de faire un choix, il doit se tenir pour responsable de ses choix et de ses actes. Chaque choix nécessite donc un engagement. L’angoisse et l’anxiété sont employées pour qualifier la conscience de la totale liberté de choix a laquelle se confronte a tout instant l’individu.

Leave a Reply