Paradigmes et recherche de l’action sociale

Le paradigme est une représentation du monde. On peut également le considérer comme une manière de voir les choses, un modèle cohérent de vision du monde qui repose sur une base définie. Par définition, c’est un ensemble de croyances et accords partagés par les scientifiques et les philosophes. Bien sûr, les paradigmes changent dans le temps, en fonction de l’évolution des connaissances. Sur ce, ils œuvrent toujours pour la recherche d’action sociale.

Le paradigme holiste et le paradigme atomistique

Il existe différents types de paradigmes. Parmi cela, le paradigme holiste et le paradigme atomistique. Ces deux paradigmes sont opposés dans l’étude de la société. Le paradigme holiste appartient à Émile Durkheim. Pour lui, la société est un tout qui est supérieur à la somme de ses parties. La société préexiste à l’individu et les individus sont gouvernés par elle. Dans le cas du paradigme holiste, l’objet des recherches sociologiques est le fait social. Par contre le paradigme atomistique énonce que l’objet des recherches sociologiques est l’action sociale. En effet, pour Max Weber, chaque individu est un atome social. Des atomes agissent en fonctions de ses intérêts, de motifs, et ils sont liés aux autres atomes. Quand on parle de paradigme atomistique, l’accent est porté sur la recherche des causes des actions sociales.

A la recherche de l’action sociale et de ses causes

Par définition, la sociologie  est la branche des sciences humaines qui cherche à comprendre et à expliquer les comportements des humains qui composent la société. De ce fait, il est également a la recherche de l’action social et de ses causes. Comme il a été dit précédemment, selon le paradigme atomistique, l’action sociale dépend des intérêts des individus qui composent la société. Ces dernières se font donc en fonction des motifs, des intérêts, des émotions des individus. Il se peut également que les actions sociales soient à l’interaction entre les individus de la société. Une action sociale peut être entreprise suite à un accord ou un  entre quelques individus.

Le positivisme social d’Auguste comte

Le positivisme est une doctrine philosophique qui a été crée par Auguste Comte. Il considère que l’homme ne peut atteindre les choses en elle-même et que seuls les faits expérimentés ont une valeur universelle. Il y a eu au début le positivisme scientifique, puis le juridique, ensuite le religieux, enfin, le positivisme logique et le néopositivisme.

Domaines influencés par le positivisme

De nombreuses personnes ont été séduites par le positivisme d’Auguste Comte. De ce fait, de nombreux domaines ont été influencés par cette pensée philosophique. La médecine est le premier domaine qui a subit l’influence du positivisme avec des médecins tels que le Docteur Robinet et le Docteur Claude Bernard. Transmis ensuite à de nombreux philosophes tels que Pierre Laffitte, Ernest Renan et Hippolyte Taine, il a également eu une très grande influence sur le Droit. Cela s’est prouvé par l’existence du  mouvement de positivisme juridique. Outre cela, quelques sociologues ont été influencés par cette mode de pensée de Comte. Le positivisme a également exercé quelques influences comme l’enseignement, l’architecture, la polytechnique, la littérature et la linguistique, la politique, l’histoire ou l’économie par exemple.

Critiques du positivisme

Bien que le positivisme d’Auguste Comte ait influencé de nombreux domaines, il n’a pas pu échapper aux diverses critiques. En effet, le positivisme logique a été critiqué par de nombreux philosophes comme Quine et Karl Popper. Quine, par exemple, a réfuté le réductionnisme de Carnap. Il a ensuite établit une loi nommée : loi « Duhem-Quine ». Cette dernière prétend démontrer qu’une expérience ne peut jamais vérifier une seule proposition, mais un ensemble d’hypothèses. Donc cela signifie que le savoir a toujours un caractère global. De son coté, Karl Popper s’est mis à critiquer l’induction sur lequel repose l’empirisme. Pour lui, une induction faite, à partir d’un compte rendu d’expériences ou des énoncés universels et des théories, n’est pas toujours vraie. Ce qui contredit en quelque sorte le positivisme.

Les Professions et catégories socioprofessionnelles remplacent les CSP

Les PCS ou Professions et Catégories  Socioprofessionnelles indiquent une classification statistique de différents métiers. Il fut autrefois  auparavant connu sous l’appellation CSP ou Catégories Socioprofessionnelles. En effet, le métier exercé par  une personne à son poste de travail permet de définir la PCS. Peut permettre de même son statut social dans l’entreprise, sa position hiérarchique ainsi que la nature de la société où il travaille. Il existe en général 6 classes socioprofessionnelles divisées en 31 catégories qui sont subdivisées en 486 professions.

Comment est construite la nomenclature socioprofessionnelle ?

La nomenclature socioprofessionnelle ne s’agit pas d’un chiffre contraignant. Ce n’est même pas une logique simple. En ce sens, elle est construite à partir d’une synthèse de différents aspects. Par ailleurs, le métier, la classe sociale, la qualification, l’aptitude, le statut, … sont des critères que les statisticiens utilisent afin d’expliquer la structure socioprofessionnelle. Une telle liste est constituée de 3 chiffres dont le premier désigne le groupe socioprofessionnel, le deuxième, la catégorie et  d’un troisième qui indique la profession. Il existe cependant un petit hic qui n’est pas à oublier de nos jours. L’énumération socioprofessionnelle existante, qui fut créée en 1982 et modifiée en 2003, n’est plus très appropriée à la réalité de l’organisation du travail.

Clivages de la nomenclature

La classification des professions et catégories socioprofessionnelles dispose principalement des clivages. Le plus grand clivage se trouve au niveau du statut de la personne.  Soit elle est indépendante, c’est-à-dire toute personne qui gère de droit une firme ou aides familiaux non-salariés. Soit elle est salariée classée dans le groupe socioprofessionnel  ci-après : cadres et professions intellectuelles supérieures, professions intermédiaires, employés et ouvriers. Il est pourtant à noter qu’une personne travailleuse indépendante est à la fois salarié de son entreprise.  Et que les professions libérales, une des catégories socioprofessionnelles des cadres et professions intellectuelles supérieures, sont composées d’indépendants. Bien d’autres petites exceptions sont visibles dans cette nomenclature.  On découvrira entre autre la position professionnelle, la nature de l’employeur, ou encore la qualification des ouvriers.

Qu’elle est la démographie française ?

Le nombre de la population française ne cesse d’augmenter et on remarquera de même sur le solde migratoire. En effet, de nombreuses personnes décident de nos jours  s’installer en France. Sur ce, la démographie française ne cesse donc de bouger et il est tout à fait normal que les chiffres changent tout le temps.

La démographie française et le solde migratoire

La démographie française est une science qui étudie la population française. Cette étude statistique a permis en 2013 de connaitre le nombre exact de la population française. En effet, la France a compté depuis 65,8 millions d’habitants. De nombreux facteurs peuvent expliquer cette augmentation. Il y a par exemple les décès et les naissances. Mais par-dessus tout cela, il y a aussi le solde migratoire qui est devenu le facteur le plus important de la démographie française. Il n’est pas à contester que nombreux sont ceux qui décident de migrer vers l’Europe, plus précisément en France. Les soldes migratoires de la France s’évaluent en 2015 à environ plus de 33000 habitants.

Répartition de la population et  natalité française

D’après la démographie française, on a pu dernièrement remarquer que la population française est mal répartie. Cette mauvaise répartition se localise au niveau de la population entre la métropole et les iles comme La Réunion. En effet, il a été vu que majorité de la population française résidait à la métropole. La démographie française a également permis de connaitre les taux de natalité et les taux de mortalité sur l’Hexagone. Mais comme il a été dit, la hausse du nombre de la population française n’est pas le fruit d’une forte natalité mais d’un solde migratoire très élevé. Le taux de natalité a en effet connu une baisse depuis 2012. Ce n’est pourtant pas le cas du taux de mortalité qui a connu une hausse considérable. Malheureusement, les tendances ne se sont pas encore inversées.

Qu’est-ce que le mouvement de l’existentialisme ?

L’homme est venu sur terre et tout au long de sa vie, il doit suivre un chemin déjà tracé. C’est ce qu’on appelle le  « destin ». Il vit juste pour accomplir une tache précise. Cette manière de pensée est caractéristique de la religion chrétienne. L’existentialisme est contre cette idée.

Qui sont les précurseurs et les développeurs de l’existentialisme ?

L’existentialisme est un courant philosophique qui a été inventé par des philosophes nommés Søren Kierkegaard et Friedrich Nietzsche au XXe siècle. Ce sont en effet ces derniers qui sont considérés comme les précurseurs de l’existentialisme bien qu’ils n’aient jamais utilisé le terme. De nombreux auteurs ont par la suite essayé de développer le sujet. On citera entre autre  Karl  Jaspers, Martin Buber, Léon Chestov. L’existentialisme s’est ensuite répandu dans le monde entier comme en Russie, en France et au Canada. L’étude des philosophes précurseurs de l’existentialisme se rapportait sur divers thèmes comme la peur, l’ennui, la liberté l’engagement et le néant. Ce n’est que bien après que Jean Paul Sartre lui a donné le nom d’existentialisme.

Les concepts de l’existentialisme

En général, l’existentialisme repose sur le fait que l’homme vient au monde sans buts précis et sans valeur.  Seuls ses actes le définissent. Le choix, l’engagement et l’angoisse et l’anxiété sont considérés comme les concepts fondamentaux du courant de l’existentialisme. L’homme devra faire un choix tout au long de sa vie. Il devra en effet choisir la vie qu’il veut entreprendre, le choix étant l’élément distinctif de l’humanité. Pour les existentialistes, l’homme se distingue des objets et des plantes par l’existence de ce choix. Comme  l’homme est libre de faire un choix, il doit se tenir pour responsable de ses choix et de ses actes. Chaque choix nécessite donc un engagement. L’angoisse et l’anxiété sont employées pour qualifier la conscience de la totale liberté de choix a laquelle se confronte a tout instant l’individu.